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28 janvier 2021 4 28 /01 /janvier /2021 16:56

Flash back!.

 

Petit retour en arrière...Oh à peine 70 ans. Une goutte d'eau.

Il y a encore des témoins de cette époque au village. Etais-je né ? Et si c'était le cas je ne devait pas être grandet .

 

Dure période que celle des foins. Il ne fallait pas se louper, bien choisir sa période de beau temps et de soleil condition essentielle  pour avoir du fourrage de qualité. Et à l'époque il fallait 3 jours de beau temps à cause d'une mécanisation réduite à sa plus simple expression. Andains et meules regroupés tous les soirs et réétendus le matin une fois la rosée disparue. Autre condition avoir une main d'œuvre nombreuse..et gratuite.

 

C'est ainsi que ma mère institutrice dans le canton d'Arzacq commune de Fichous Rimayou dans les années 40 avait plus de 60 élèves dans une classe unique auxquels il fallait absolument apprendre à lire, écrire et compter avant Pâques car les enfants comme une volée de moineaux partaient pour les travaux des champs. Ainsi dans toutes les campagnes françaises et donc aussi à Ogeu.

 

Hélas les négatifs retrouvés sont  de piètre qualité et donc aussi les photos mais certains reconnaitront des enfants du pays. Allez cherchez bien,..je vous mets sur la piste...vers la rue du Bois..😉

 

Admirez les cornes en lyre des Béarnaises protégées des mouches par la mante et la mousquès. Le foin chargé en vrac apparaissant placé en désordre alors que c'était tout un art sauf à voir le chargement se casser la gueule au moindre chaos...Foin qu'il fallait décharger en suivant dans le fenil et toujours à la fourche à main. Très dures journées, épuisantes. Surtout quand on entendait les premiers grondements de l'orage sur la crête de l'Azerque et que la mouche devenait méchante.

Au fond de l'image , le clocher

Au fond de l'image , le clocher

Oh mais dites donc! Ce ne serait pas....?..

Oh mais dites donc! Ce ne serait pas....?..

il n'y a pas qu'en politique qu'il faut avoir le bras long..

il n'y a pas qu'en politique qu'il faut avoir le bras long..

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commentaires

F
Images très émouvantes, même si je ne suis habitant d'Ogeu "que" depuis 20 ans (ce qui pour certains est loin d'être suffisant pour se prétendre ogeulois). Elles me rappellent celles de mon grand-oncle, petit paysan en Corrèze, même époque, même travaux.<br /> J'aimerais moi-même (n'en déplaise à Jean, les photographes actuels ne sont pas tous des "mitrailleurs") de faire des portraits des "derniers" agriculteurs exerçant leur activité dans le village, et d'en faire une expo à la Mairie, mais ceux à qui j'en ai parlé sont assez réticents: on m'a même dit en rigolant "tu ferais mieux de proposer à des jolies filles, c'est plus intéressant que nous", inutile de dire que je ne partage pas ce point de vue !
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O
je sais. J'ai même dit à un agriculteur qui parfois me raconte des anecdotes de les mettre par écrit. peu importe si ce n'est pas construit ou si il y a des fautes.J'aurais du le demander aussi à celestin Laccoussere et bien sur Louis Heuré..les Condou bien sûr j'aurais... j'aurai...mais voila il fallait d'abord faire son nid, prouver qu'une piece rapportée à l'agriculture n'était pas là pour la plaisanterie, pour faire comme,. A la base une incompréhension que quelqu'un "de la ville" ayant un métier lâche tout pour faire paysan. Comme un autre paysan qui s'était confié à mes parents: "Lui? un si gentil garçon !...Bouffés par le travail et avec un faible revenu malgré le capital, ils ne se rendent pas compte pour beaucoup qu'ils ont le plus beau des métiers. Je le dis à certains, n'ayez crainte avec la crise titanesque qui risque d'arriver on va vous redécouvrir
J
J'adore ces photos anciennes car elles racontent une histoire. A l'époque, et jusque dans les années 2000 pour ma part, on prenait pas des photos au hasard. On était limités en nombre de poses et surtout, le développement avait un coût non négligeable (je crois que les dernières que j'ai fait développer m'ont coûté l'équivalent de 15 euros pour 24 photos...).<br /> Rien à voir avec le mitraillage d'aujourd'hui et les milliers de clichés qui dorment sur des disques durs ou dans les mémoires des téléphones ! Sans parler des selfies, apogée de l'égocentrisme dans ce monde où rien ne compte sauf moi, moi, moi...
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J
Matériel jetable, relations jetables, famille jetable, boulots jetables...Gouvernement... Non, ça ils font gaffe, ils font en sorte de nous faire croire qu'ils sont indispensables... Mais à force de prendre les gens pour des cons, ils finissent par le devenir...cons ! Et quand les cons décident...
O
oui c'est vrai.Nous sommes dans l'immédiateté, aussitôt prises aussitôt oubliées.La surabondance nuit à la qualité.C'est valable en toutes choses.La société du jetable atteint aussi les rapports humains. Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait.. L'âge fait beaucoup à l'affaire. Pour beaucoup, dépassé la soixantaine on a envie d'arrêter le temps, alors on fouille les greniers et nos mémoires quand d'autres brûlent leurs dernieres cartouches.