Flash back!.
Petit retour en arrière...Oh à peine 70 ans. Une goutte d'eau.
Il y a encore des témoins de cette époque au village. Etais-je né ? Et si c'était le cas je ne devait pas être grandet .
Dure période que celle des foins. Il ne fallait pas se louper, bien choisir sa période de beau temps et de soleil condition essentielle pour avoir du fourrage de qualité. Et à l'époque il fallait 3 jours de beau temps à cause d'une mécanisation réduite à sa plus simple expression. Andains et meules regroupés tous les soirs et réétendus le matin une fois la rosée disparue. Autre condition avoir une main d'œuvre nombreuse..et gratuite.
C'est ainsi que ma mère institutrice dans le canton d'Arzacq commune de Fichous Rimayou dans les années 40 avait plus de 60 élèves dans une classe unique auxquels il fallait absolument apprendre à lire, écrire et compter avant Pâques car les enfants comme une volée de moineaux partaient pour les travaux des champs. Ainsi dans toutes les campagnes françaises et donc aussi à Ogeu.
Hélas les négatifs retrouvés sont de piètre qualité et donc aussi les photos mais certains reconnaitront des enfants du pays. Allez cherchez bien,..je vous mets sur la piste...vers la rue du Bois..😉
Admirez les cornes en lyre des Béarnaises protégées des mouches par la mante et la mousquès. Le foin chargé en vrac apparaissant placé en désordre alors que c'était tout un art sauf à voir le chargement se casser la gueule au moindre chaos...Foin qu'il fallait décharger en suivant dans le fenil et toujours à la fourche à main. Très dures journées, épuisantes. Surtout quand on entendait les premiers grondements de l'orage sur la crête de l'Azerque et que la mouche devenait méchante.