et il n'y a plus beaucoup d'espoir.
Moi qui me couche très tard, le fait de traverser la rue pour aller fermer mon hangar agricole me fout le cafard. Le noir absolu. Obligé de m'armer d'une lampe de poche.
C'est psychologiquement désarmant et montre un certain état d'esprit. Des gendarmes au titre de la prévention eu égard au nombre de cambriolages étaient passés entre autres à mon domicile pour savoir si j'avais un chien..Non!... Si je m'enfermais bien la nuit.. Non! j'aime pas... Pour finalement me demander si j'étais armé.. Etonnant non ?.
Alors avant le mec qui s'enfermait chez lui était le symbole du vieux blanc con et trouillard et maintenant ,vu les évènements, il passe pour un inconscient si il ne le fait pas.
Rien faire de tout ça c'est un peu ma liberté comme celle de parole. Me barricader, jamais. J'ai passé 20 ans de ma vie en appartement avec la clef toujours à portée de main et l'oeilleton à la porte palière pour scruter les visiteurs. L'impression d'être enfermé.
Même pas un lampadaire à chaque carrefour comme dans les années 50...
L'intention est bonne mais du trop à plus rien... il serait préférable de trouver un juste milieu. dévisser une ampoule sur 2, ou 2 sur 3 ou 3 sur 4... en laissant les lampadaires en place pour d'éventuels jours meilleurs. Il y avait aussi d'autres alternatives comme les détecteurs de présence ou de mouvement. Il y en a bien un aux toilettes publiques...mais sauf avis contraire, pas à l'Eglise à côté. Ce qui serait un minimum pour pas cher afin d'éviter ou au moins de déstabiliser d'éventuels intrusions nocturnes. Car , sur la place publique déserte , noir c'est vraiment noir et il 'est un jeu d'enfants de manier le pied de biche pour y pénétrer.
Une façon bien involontaire, pas calculée bien sûr, de nous faire perdre indirectement nos repères et qu'il faille marcher à tâtons.
Faudra-t-il que je m'achète un chien pour aveugle comme le monsieur qui déambule dans les rues du village à la nuit tombée avec ses clebs équipés de clignotants comme le sapin de Noël ?