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26 décembre 2024 4 26 /12 /décembre /2024 11:17
"Chez Laude"..

"Chez Laude"..

Quand on allait chez Laude ou Larbeig ( en face de chez notre maire bien aimé ), il ne fallait pas quitter la maison en laissant la casserole sur le feu pour aller y faire ses courses.. ni non plus avoir une liste de commissions trop importante.

 

Car monsieur Laude, charentaises aux pieds et de mémoire la clope au bec ( à confirmer), ne répondait à notre demande qu'article après article et faisait l'aller et retour depuis son arrière boutique pour chaque chose.. Surtout pas de précipitation, chaque chose en son temps, et moi derrière la talanquère où était posée la cloche à fromage , d'observer le manège dans un silence religieux.

 

Heureusement que ,pour  ce qui était des rouleaux de réglisse  et pétards à 10ct, je pouvais aller chez monsieur Lalanne, grand, très mince, les cheveux blancs, dans la rue  dite de Loureau maintenant.. Je vois encore ses grands bocaux sur le comptoir  dans lesquels il plongeait sa main pour me servir..

 

il y avait bien sûr aussi l'épicerie  "chez Larroudé "faisant aussi bar tabac rue principale dite maintenant avenue d'Ossau. là sous la direction de Gaston puis d'Amédée avec Marie c'était un peu la cour des miracles puisque l'on pouvait y trouver jusqu'aux couronnes mortuaires faites de perles. Avec bien sûr en face Nini Lagrave juchée debout  sur sa chaise derrière sa fenêtre pour observer les visiteurs..

 

Pourquoi je parle de ces commerces dits de proximité? Vous allez trouver la comparaison osée mais ils me font penser  de façon péjorative à ces hommes politiques qui font du commerce d'idées  mais en même  temps prêts à se parjurer pour élargir leur clientèle. Des boutiquiers . ( pardon pour nos chers  épiciers ! )

 

L'inconvénient est qu'en ce moment ils perdent tout crédit et qu'on ne leur  fait plus confiance.

 

A propos de commerce ,un peu d'humour noir en ces temps de terrorisme. Je précise que c'est une blague juive afin d'éviter tout malentendu. Les juifs aiment bien aussi se moquer, et ils ont raison, d'eux mêmes et aussi des goys comme ils nous appellent , nous les non-juifs.

 

"""""""""C'est Cohen qui comme tous les jours à ouvert sa boutique dans le quartier du Sentier à Paris. Quartier où il y a une forte concentration de tailleurs juifs.

 

Cohen est là derrière son comptoir dans son atelier, le mètre à ruban autour du cou, les lunettes sur le nez et le dé à coudre au doigt pour préparer les costumes qu'on lui a commandé...

 

Soudain la porte s'ouvre brutalement et un musulman pénètre dans la boutique en hurlant " Allah akbar! Dieu est grand!

 

Et Cohen restant calme, sans se démonter, lui disant d'un ton suave: "ya pas de problème, je fais toutes les tailles!""""""""""""""""""

 

Passant hier en vélo au pont Bergés je vois un gamin armé d'une longue corde penché vers le ruisseau. Je m'arrête et lui demande si il a choppé des saumons. Il me regarde les yeux écarquillés  comme des soucoupes et me dit : "des saumons là ?.." "Non je blague", lui ai je répondu, "mais alors qu'est ce que tu attrapes? Il plonge la main dans un petit sac et en sort une sorte de roulement." Je pèche la ferraille! " Et me montre un aimant au bout de sa corde. Je lui ai souhaité bonne pèche me rappelant le sketch de Bourvil sur l'eau ferrugineuse (voir en dessous).

 

Allez! En daban! Mais je sais pas encore pour aller où.. Ah à l'oreillette on me dit à l'instant que les nappes phréatiques seraient pleines..il faudrait d'après "les spécialistes" encore quelques jours de pluie pour le confirmer..

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commentaires

J
Et donc cette maison sur la photo, c'est celle qui fait l'angle derrière le fronton et dont le rez de chaussée vient d'être refait ?
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O
je regrette de ne pas avoir enregistré ( à leur insu ? pour qu'ils restent "ordinaires " et ne se retrouvent pas coincés en voyant le magnétophone).. Il y avait tellement d'histoires sans rentrer dans le cadre intime des vies. Je rencontre parfois un ancien et je lui dit de jeter ces histoires sur du papier , peu importe le style car cela se fait après.. tout écrivain a d'abord ses brouillons raturés et recommencés.. l'histoire du taureau avec une belle robe noire m'a été racontée par un paysan de Buzy. Combien il doit y en avoir comme ça.. :)
J
Ce serait intéressant de mettre tout ça par écrit, avec photos à l'appui (anciennes si elles existent ou nouvelles pour voir ce que c'est devenu)...<br /> Il faudrait demander aux familles qui seraient susceptibles de posséder des documents comme des photos ou des cartes postales de se manifester pour en faire des reproductions... Marco, par le bulletin municipal, tu as le pouvoir de toucher beaucoup de monde...
.
oui elle fait l'angle de la rue de la Bielle et le début de la rue Concilia derriere le Fronton..En fait elle a été agrandie sur le côté de la rue de la Bielle. On peut voir les anciennes vitrines de part et d'autre de la porte d'entrée, local maintenant transformé en petits appartements.. Laude avait une Juva quatre comme voiture...<br /> <br /> Plus loin sur la gauche de la rue de Bielle il y avait un menuisier, puis un peu plus loin un café avec quillé ( j'ai oublié les noms ou j'ai peur de me tromper....encore plus loin après le pont en dos d'ane en face il y avait l'ancienne poste. sur la place stationnait le car Casabielle avec sa remorque pour le bétail afin d'aller au marché d'Oloron du vendredi... Sinon le car était dans la cour ou la grange de la maison située un peu plus loin toujours sur la gauche. De mémoire Ils faisaient aussi café..Il y avait au minimum 5 cafés au village sans compter ceux des hameaux :)) Il faudrait que des anciens plus anciens que moi mettent tout ça au propre. je ne suis qu'une pièce rapportée :)) hélas madame Lasserre est partie.. 2 boucheries aussi! j'oubliais! Chez Chinotte toujours en face de chez Oxibar mais de l'autre côté , et "Haritcha..
J
Pour ma part, je me rappelle, à Mauléon, de chez "Madelon", qui avait une épicerie juste en face de l'école et qu'on allait déranger à 13h45 avant d'aller en classes. Elle quittait alors la table du repas familial pour nous servir des bonbons pour à peine quelques francs...(j'ose même pas penser aujourd'hui, entrer chez un épicier un quart d'heure avant l'ouverture pour 15 centimes d'euros de bonbon !). Et c'était la même chose le dimanche après midi, pour dépanner d'une plaque de beurre ou d'un litre d'huile...Le temps où aider les gens, c' était "normal"... Bien loin tout ça !
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