Et que nous sommes là ,impuissants, à constater le désastre.
Le nombre de cas de coronavirus diminue ainsi que le nombre de morts, heureusement bien moins élevé que prévu.
Et pourtant suffisant pour dévoiler notre insuffisance. Des corps morts pour des cormorans.
L’infiniment petit mettant à poil un pays et nous faisant découvrir qu'il est entierement vérolé notamment par une haute administration pantouflarde et sclérosée tout juste capable de naviguer sur une mer d'huile.
Peut être l'ai-je déjà dit ici mais je le rappelle encore.
Nous sommes en 1996 à Pau lors de la foire exposition et nous assistons mon épouse et moi à un débat dans le hall Aragon: sujet l'avenir de l'agriculture avec intervenants monsieur Bayrou, monsieur Chalmain économiste , marcel cazalé président de la chambre d'agriculture plus quelques autres casquettes ( coop de pau, fnsea....).
je vous passe les détails et nous arrivons au moment crucial ou on annonce au parterre de gens présents que l'agriculture française devra répondre au mondialisme inévitable par une agriculture d'exportation et qu'à cet effet les "paysans devront s'alléger pour traverser le gué".Autrement dit l'agriculture vivrière passant en perte et profits. Notre sort était scellé.
Puis vint longtemps après ces fameux gilets jaunes. Et rebelote nous allons assister tous les deux dans le même hall Aragon au débat présidé par mon cher et tendre frère jumeau François Bayrou (par la date de naissance :) ). Je demande la parole, il me tends le micro et je lui rappelle ce fameux débat de 96 en lui précisant le nom des intervenants de l'époque et la disposition de la salle qui avait changé et surtout les propos tenus..et d'ajouter en conclusion...Voila monsieur Bayrou, c'est mort, ce pays est foutu.. et il se met à trépigner en criant "c'est pas vrai! c'est pas foutu !"..........
Et maintenant ce corona qui dévoile notre abandon de souveraineté dans quantité de domaines en prônant la solution de facilité de faire le tour de la terre pour avoir par exemple des masques de quatre sous.....mais comme dit Christophe Barbier ( l'homme à l'écharpe rouge) "on ne fait pas d'omelettes sans casser des vieux"....
faites attention, dans les tsunamis c'est la deuxieme vague la plus meurtrière et celle là risque d'être économique